Le bassin d'Ain Djasser fait partie de l'ensemble Sud-Sétifien. Ce dernier est représenté par une plaine inter-montagneuse appartenant au bassin des hauts plateaux constantinois. Il est caractérisé par un climat de type méditerranéen. L'hydrologie tributaire du relief est la conséquence directe des eaux de surface et de la fonte des neiges. La synthèse géologique montre un domaine allochtone résultant d'une histoire polyphasée associant les tectoniques atlasique et alpine. Ce dernier est caractérisé par des séries sédimentaires carbonatées colmaté par d'abondantes formations terrigènes. L'alimentation de l'eau souterraine des différentes nappes profondes à semi-profondes provient essentiellement de l'infiltration des eaux de pluies. Ce cortège de roche forme une nappe libre et captive, par endroit recoupée par des forages à des profondeurs de 178 à 330 m, fournissant un débit moyen de 15 l/s. L'interprétation des coupes géoélectriques du bassin montrent, (i) des formations alluvionnaires du mio-plio-quaternaire de quelques dizaines de mètres qui forment un bon aquifère superficiel, (ii) des calcaires fissurés du jurassico-crétacé dont le toit est atteint à des profondeurs variables est un aquifère captif. L'influence d'accidents entre les différents blocs rend possible une éventuelle alimentation des aquifères entres eux. L'analyse litho-stratigraphique montre que le substratum et la couverture sédimentaire ne présentent pas de grandes variations latérales. Par contre, nous observons au niveau des sondages une variation dans l'épaisseur et la lithologie des couches, essentiellement au niveau de la formation du remplissage mio-plio-quaternaire. L'objectif de cette étude réside pour l'essentiel, dans la mobilisation des ressources en eaux superficielles et souterraine pour leurs exploitations dans les domaines agricoles et l'élevage, en vue d'une utilisation rationnelle et planifiée de cet élément vital qu'est l'eau