Les effondrements des cavités souterraines dans les calcaires karstifiés constituent un aléa géologique sérieux qui continue à recevoir une intention particulière à l’échelle de la planète. Il s’agit d’un phénomène très connus, lié à la présence de vides souterrains dans les terrains calcaires, dolomitiques et gypsifères. Le plateau de Chéria correspond à une structure synclinale, grossièrement triangulaire d’orientation NE – SW affecté par une fracturation orthogonale à l‘axe du pli. Il est essentiellement formé de calcaires Eocène largement karstifié et recouvert de matériaux meubles, essentiellement des alluvions, des argiles et des encroutements calcaires. Ce bassin en question abrite trois aquifères superposés, l’aquifère du Maastrichtien, l’Eocène et la nappe alluviale du Moi-Plio-Quaternaire. Celle qui fait l’objet de cette étude est la nappe de l’Eocène. Le sens d’écoulement générale dans les nappes souterraines notamment les alluvions et l’Eocène est sensiblement Nord-Sud. La surexploitation actuelle des eaux souterraines a rendu la nappe des alluvions sans intérêt hydrogéologique, et a causé un grand rabattement dans les calcaires de l’Eocène. Les méthodes directes et indirectes d’explorations du sous-sol de la région ont révélés la présence de plusieurs cavités souterraines de dimensions importantes. La méthode de tomographie électrique, Géoradar et les sondages mécaniques ont montré l’existence à faible profondeur des cavités dans la région d’étude. La stabilité de ces cavités dépend d’un côté des propriétés mécaniques de la masse rocheuse formant le toit de la galerie, et les dimensions de cette dernière. Cette étude nous a permis d’établir des relations entre l’épaisseur du toit, largeur de cavité, et la charge pour un RMR (Rock masse rating) variable. La cartographie menée à l’échelle de la région a pu délimiter les zones susceptibles de présenter des cavités naturelles instables et cela va permet en conséquence de trouver des solutions au problème de l’effondrement à l’échelle de la région
The Tinibaouine region, located in north-eastern Algeria on the borders of the Batna-Belezma Mountains, is characterized by a semi-arid to arid climate with an average annual rainfall not exceeding 465 mm and an average annual temperature of around 22 C. This region is characterized by the cultivation of apricots as essential crop followed by that of olives, whose plots are all irrigated with the Tinibaouine spring water. These are 450 Ha of trees for apricot and 108 Hectare for olives which constitute the principal revenue of the citizens of this small village. This paper estimated the crop reference and actual evapotranspiration (ETO) respectively and the irrigation water requirement of apricot trees and olive trees. The long recorded climatic data, crop and soil data, effective water allocation and planning, the information about crop water requirements, irrigation withdrawals were computed with the Cropwat model which is based on the United Nations’ Food and Agriculture Organization (FAO), the Penman-Monteith method was used to estimate ETo. Crop coefficients (Kc) from the phenomenological stages of apricot and olive were applied to adjust and estimate the actual evapotranspiration ETc through a water balance of the irrigation water requirements (IR). The results showed that the annual reference evapotranspiration (ETO) was estimated at 3.71 mm/day. The irrigation requirements were estimated at 35800 m3/hectare for apricot, 6980 m3/hectare for olive, also Irrigation needs estimated on land at 14185, 05 m3/hectare for olive and apricot.