Equipe CBMHM

Equipe de Cytogénétique et Biologie Moléculaire des Hémopathies Malignes

CBMHM

Les hémopathies malignes représentent 10% des cancers dans le monde. L'hématologie est la spécialité médicale versé vers la biologie qui les caractérise et les prend en charge. Par ailleurs , nous pouvons distinguer ces cancers en plusieurs catégories bien individualisés par la classification OMS 2001, puis 2008 et récemment 2016. Dans cette dernière, les hémopathies malignes sont définis sur le cytologique ou antomopathologique mais actuellement sur les caractéristiques cytogénétiques et/ou moléculaire. Ces analyses dites "modernes" permettent non seulement de les distinguer mais aussi de définir le pronostic d'une entité par rapport à une autre. Sur le plan technique , la cytogénétique est l'étude des chromosomes après avoir pratiqué une culture des cellules cancéreuses , après 24 à 48 h, les mitoses sont stoppées par la colchicine, puis les cellules son soumises à un choc hyperosmolaire qui permet d'éclater la membrane et de libérer les chromosomes qui sont fixés sur une lame, colorée et étudiée au microscope à fluorescence. Cette technique est simple mais nécessite un équipement spécifique. A savoir que la première anomalie cytogénétique reliée à un cancer s'est produite en 1960 lorsque 2 chercheurs américains (P.Nowel et D.Hungerford) à Philadelphie ont retrouvés un petit chromosome 22 , nommé "minute chomosom" en raison de sa taille puis chromosome Philadelphie , au cours de la leucémie myéloide chronique:Quelques années plus tard, en 1973 Janet Rowley a précisé que ce chromosome était le résultat d'une translocation entre le chromosome 9 et le 22, et dans les années 90, le transcrit chimérique est mis en évidence par PCR , appellé BCR-ABL. Ceci a permi de développer une thérapie ciblée inhibant la tyrosine kinase à lôrigine de la prolifération cellulaire dont le résultat est révolutionnaire puisque cette pathologie était mortelle 3 à 4 années après le diagnostic, elle est actuellement guérissable avec des survies à 10 ans de l'ordre de 90%. Nous envisageons de développer ces tehniques afin de mieux préciser les diagnostics, de surveiller les réponses au traitement , de permettre à la spécialité de se développer en sachant que seul un service existe en Algérie