Publications by Year: 2020

2020
Akintayo R, Akpabio A, Kalla A, Dey D, Migowa A, Olaosebikan B, Bahiri R, Miedany Y, Hadef D, Hamdi W, et al. The impact of COVID-19 on rheumatology practice across Africa. Rheumatology (Oxford, England) [Internet]. 2020;60 (1) :392–398. Publisher's VersionAbstract

Objectives

To identify the changes in rheumatology service delivery across the five regions of Africa from the impact of the COVID-19 pandemic.

Methods

The COVID-19 African Rheumatology Study Group created an online survey consisting of 40 questions relating to the current practices and experiences of rheumatologists across Africa. The CHERRIES checklist for reporting results of internet e-surveys was adhered to.

Results

A total of 554 completed responses were received from 20 countries, which include six in Northern Africa, six in West Africa, four in Southern Africa, three in East Africa and one in Central Africa. Consultant grade rheumatologists constituted 436 (78.7%) of respondents with a mean of 14.5 ± 10.3 years of experience. A total of 77 (13.9%) rheumatologists avoided starting a new biologic. Face-to-face clinics with the use of some personal protective equipment continued to be held in only 293 (52.9%) rheumatologists’ practices. Teleconsultation modalities found usage as follows: telephone in 335 (60.5%), WhatsApp in 241 (43.5%), emails in 90 (16.3%) and video calls in 53 (9.6%). Physical examinations were mostly reduced in 295 (53.3%) or done with personal protective equipment in 128 (23.1%) practices. Only 316 (57.0%) reported that the national rheumatology society in their country had produced any recommendation around COVID-19 while only 73 (13.2%) confirmed the availability of a national rheumatology COVID-19 registry in their country.

Conclusion

COVID-19 has shifted daily rheumatology practices across Africa to more virtual consultations and regional disparities are more apparent in the availability of local protocols and registries.

Hadef D, Slimani S. Juvenile Idiopathic Arthritis. Advances and Challenges. Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) [Internet]. 2020;7 (2) :176-181. Publisher's VersionAbstract

L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est la cause la plus fréquente du rhumatisme chez l’enfant. L’AJI est un terme générique qui regroupe toutes les formes d'arthrite chronique d'origine inconnue apparaissant avant l’âge de 16 ans. La classification des différentes entités de l’AJI était et reste toujours un sujet de discussion et de raffinement. La distinction de groupes plus homogènes permettra une thérapeutique plus ciblée. Le diagnostic de l’AJI est un diagnostic d’exclusion et il est purement clinique. Aucun test biologique n’est spécifique. Les explorations sont utiles dans le diagnostic différentiel et dans la définition de la sous-classification de la maladie. Établir le diagnostic d’une forme d’AJI est un défi qui nécessite parfois la demande d’avis d’expert pour une meilleure prise en charge diagnostique et thérapeutique. Il n’existe aucun traitement curatif pour l’AJI jusqu’aujourd’hui. Les avancées de connaissances de mécanismes physiopathologiques ont permis une meilleure approche thérapeutique de l’inflammation. L’avènement de la biothérapie ces dernières décennies a révolutionné la prise en charge de l’AJI et a nettement amélioré le pronostic.

Guedjati MR, Maamar B, Gacem H, Amel A, Adeila T, Ghania H, Dhikra G, Khaoula L, Asma D, Samira B. Effects of 1 hour postload plasma glucose greater than 1.55 g/L combinations with normal glycemia profiles after an OGTT in obese women. Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) [Internet]. 2020;7 (2) :87-91. Publisher's VersionAbstract

Introduction. Des études ont fait émerger l’existence de risque de prédiabète chez les patients qui ont une combinaison, profil glycémique normal et une glycémie à 1 heure supérieure à 1,55 g/L. Nous avons étudié les effets des combinaisons glycémie 1 heure (Gly 1h) après une hyperglycémie provoquée par voie orale HGPO avec un profil glycémique normal. Méthode. Une HGPO standardisée a été réalisée chez 100 femmes obèses. 46 avaient un profil glycémique normal. Une GAJ <1,00 g/L et une glycémie à 2 heures, Gly 2h <1,40 g/L. Elles étaient classées en deux groupes. Le groupe 1 (G1) ayant une GAJ <1,00 g/L, subdivisé en (G1a) ayant une Gly 1h <1,55 g/L et G1b ayant une Gly 1h ≥ à 1,55 g/L. Le groupe 2 (G2) avec une Gly 2h <1,40 g/L, subdivisé en (G2a) ayant une Gly 1h <1,55 g/L et (G2b) ayant une Gly 1h ≥1,55 g/L. Les tests de sensibilité – spécificité et l’Odds ratio ont été calculés à la recherche d’éventuelles corrélations.

Résultats. Une corrélation très significative existait entre la Gly 1h ≥1,55 g/L chez les sous-groupes G1b (n=11, p=0,0001) et G2b (n=11, p=0,0007) et la valeur de 1,55 g/L. Cette valeur est hautement spécifique (spécificité 0,79) et moins sensible (sensibilité 0,64-0,54). L’Odds ratio était de [G1b=5,85 et G2b=3,41].

Conclusion. La Gly 1h à la valeur seuil de 1,55 g/L peut mieux mettre en évidence des profils glycémiques à risque cardiométabolique.

Guedjati M-R. Early detection of glycemia disorders using one-hour post load plasma glucose after an oral glucose tolerance test. Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) [Internet]. 2020;7 (2) :148-150. Publisher's VersionAbstract

L’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) est indiquée et effectuée chez les patients pour lesquels on suspecte des anomalies du métabolisme du glucose. Les critères de diagnostic du diabète sont assez codifiés. Cependant l’état prédiabétique est associé à une perturbation moins prononcée de la glycémie à jeun et/ou de celle après 2 heures. Pour réaliser une HGPO, il faut mesurer la glycémie avant l’administration de 75 g glucose et deux heures après. Des prélèvements à 30, 60 et 90 minutes sont souvent réalisés en plus des deux prélèvements des temps obligatoires. Depuis quelques années, la mesure de la glycémie 60 minutes après l’administration de 75 g de glucose, est devenue une pratique de plus en plus courante. Cette pratique semble être plus fiable en post HGPO chez des sujets dont le profil glycémique normal et qui ont une glycémie à 60 minutes supérieure ou égale à la valeur de 1,55 g/L.

Hamizi K, Aouidane S, Belaaloui G. Etoposide-based therapy for severe forms of COVID-19. Medical Hypotheses. 2020;142 :109826.Abstract

The new coronavirus infection COVID-19 has quickly become a global health emergency. Mortality is principally due to severe Acute Respiratory Distress Syndrome (ARDS) which relays only on supportive treatment. Numerous pathological, clinical and laboratory findings rise the similarity between moderate to severe COVID-19 and haemophagocytic lymphohistiocytosis (HLH). Etoposide-based protocol including dexametasone is the standard of care for secondary HLH. The protocol has been successfully used in HLHs that are secondary to EBV and H1N1 infections by inducing complete response and prolonged survival. These observations prompt to consider this cytotoxic therapy in HLH associated to moderately severe to severe forms of COVID-19.