Description de la thématique de recherche de l’équipe 

Depuis l’avènement des antibiotiques, les résistances bactériennes  n’ont cessé d’augmenter. Ce phénomène, mondialement connu, est particulièrement inquiétant depuis une vingtaine d’années. La résistance bactérienne aux antibiotiques devient préoccupante dans les établissements de soins et est inscrite comme une priorité de santé publique par l’OMS. Plusieurs études établissent une corrélation directe entre la consommation des antibiotiques et l’émergence de bactéries résistantes. Les antibiotiques sont la classe thérapeutique la plus prescrite, une des moins chère, une des moins toxique. Ce qui souvent aboutit à une surconsommation non justifiée, irrationnelle. Ces pratiques favorisent l’émergence de nouvelles résistances et de plus, induisent des surcoûts. 
La rationalisation de la prescription des antibiotiques doit prendre en comptet non seulement l’effet recherché sur l’infection des malades traités, mais aussi leurs effets sur l’écologie bactérienne et donc sur la collectivité. 
La mise en place d’un système de surveillance pour préserver l’efficacité des antibiotiques devient une nécessité. La rationalisation de l’antibiothérapie a un triple impact, économique par la réduction des coûts de prise en charge des malades, de formation continue et diplomante et de santé publique par la gestion rationnelle par le bon usage des antibiotiques.

Mots clés

Antibiothérapie, antibioprophylaxie, résistances, signalement, formation, rationalisation, évaluation, protocoles.

Membres de l'équipes