Publication Nationale/BMO

2021
Hamizi K, Aouidane S. Faut-il ne plus traiter les cancers de la prostate localisés du groupe favorable ?. Batna J Med Sci. 2021;8 (2) :157-61.Abstract

Contrairement à l'abstention-surveillance, la surveillance active est une modalité de prise en charge curative. Elle vise à retarder le traitement d'une tumeur peu agressive jusqu’au moment où elle le deviendra tout en restant dans la fenêtre de curabilité de la maladie. À travers une lecture de littératures, nous allons essayer de maitre la lumière sur la place et les modalités de la surveillance active, dans les groupes favorables des cancers de la prostate et de répondre aux questions suivantes : Pourquoi la surveillance active ? Pour qui ? Comment l’instauré ? et quand doit-on l’arrêter ? La majorité des essais, cliniques publiés s’accordent à dire, que la surveillance active est une attitude parfaitement adaptée aux patients du groupe favorable d’AMICO, voire même une partie du groupe intermédiaire bas risque. Les résultats en matière de survie globale et d’évènement métastatiques, sont similaires à ceux des patients traités d’emblée par chirurgie et ou radiothérapie, avec en plus moins de toxicité. La surveillance est basée essentiellement sur le dosage périodique du PSA, rebiopsie selon des protocoles propres à chaque équipe. La décision du passage aux traitements invasifs, sera conditionnée par la progression du score Gleason, selon des algorithmes dont certains, sont déjà validés à l’international. La surveillance active, doit faire partie intégrante des décisions de prise en charge des adénocarcinomes prostatiques localisés favorables. Cette attitude nous permet, d’éviter de surtraiter un grand nombre, de petites lésions non évolutives, tout en ayant la possibilité et les moyens, de rattraper les lésions qui progressent.

2020
Hadef D, Slimani S. Juvenile Idiopathic Arthritis. Advances and Challenges. Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) [Internet]. 2020;7 (2) :176-181. Publisher's VersionAbstract

L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est la cause la plus fréquente du rhumatisme chez l’enfant. L’AJI est un terme générique qui regroupe toutes les formes d'arthrite chronique d'origine inconnue apparaissant avant l’âge de 16 ans. La classification des différentes entités de l’AJI était et reste toujours un sujet de discussion et de raffinement. La distinction de groupes plus homogènes permettra une thérapeutique plus ciblée. Le diagnostic de l’AJI est un diagnostic d’exclusion et il est purement clinique. Aucun test biologique n’est spécifique. Les explorations sont utiles dans le diagnostic différentiel et dans la définition de la sous-classification de la maladie. Établir le diagnostic d’une forme d’AJI est un défi qui nécessite parfois la demande d’avis d’expert pour une meilleure prise en charge diagnostique et thérapeutique. Il n’existe aucun traitement curatif pour l’AJI jusqu’aujourd’hui. Les avancées de connaissances de mécanismes physiopathologiques ont permis une meilleure approche thérapeutique de l’inflammation. L’avènement de la biothérapie ces dernières décennies a révolutionné la prise en charge de l’AJI et a nettement amélioré le pronostic.

Guedjati MR, Maamar B, Gacem H, Amel A, Adeila T, Ghania H, Dhikra G, Khaoula L, Asma D, Samira B. Effects of 1 hour postload plasma glucose greater than 1.55 g/L combinations with normal glycemia profiles after an OGTT in obese women. Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) [Internet]. 2020;7 (2) :87-91. Publisher's VersionAbstract

Introduction. Des études ont fait émerger l’existence de risque de prédiabète chez les patients qui ont une combinaison, profil glycémique normal et une glycémie à 1 heure supérieure à 1,55 g/L. Nous avons étudié les effets des combinaisons glycémie 1 heure (Gly 1h) après une hyperglycémie provoquée par voie orale HGPO avec un profil glycémique normal. Méthode. Une HGPO standardisée a été réalisée chez 100 femmes obèses. 46 avaient un profil glycémique normal. Une GAJ <1,00 g/L et une glycémie à 2 heures, Gly 2h <1,40 g/L. Elles étaient classées en deux groupes. Le groupe 1 (G1) ayant une GAJ <1,00 g/L, subdivisé en (G1a) ayant une Gly 1h <1,55 g/L et G1b ayant une Gly 1h ≥ à 1,55 g/L. Le groupe 2 (G2) avec une Gly 2h <1,40 g/L, subdivisé en (G2a) ayant une Gly 1h <1,55 g/L et (G2b) ayant une Gly 1h ≥1,55 g/L. Les tests de sensibilité – spécificité et l’Odds ratio ont été calculés à la recherche d’éventuelles corrélations.

Résultats. Une corrélation très significative existait entre la Gly 1h ≥1,55 g/L chez les sous-groupes G1b (n=11, p=0,0001) et G2b (n=11, p=0,0007) et la valeur de 1,55 g/L. Cette valeur est hautement spécifique (spécificité 0,79) et moins sensible (sensibilité 0,64-0,54). L’Odds ratio était de [G1b=5,85 et G2b=3,41].

Conclusion. La Gly 1h à la valeur seuil de 1,55 g/L peut mieux mettre en évidence des profils glycémiques à risque cardiométabolique.

Guedjati M-R. Early detection of glycemia disorders using one-hour post load plasma glucose after an oral glucose tolerance test. Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) [Internet]. 2020;7 (2) :148-150. Publisher's VersionAbstract

L’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) est indiquée et effectuée chez les patients pour lesquels on suspecte des anomalies du métabolisme du glucose. Les critères de diagnostic du diabète sont assez codifiés. Cependant l’état prédiabétique est associé à une perturbation moins prononcée de la glycémie à jeun et/ou de celle après 2 heures. Pour réaliser une HGPO, il faut mesurer la glycémie avant l’administration de 75 g glucose et deux heures après. Des prélèvements à 30, 60 et 90 minutes sont souvent réalisés en plus des deux prélèvements des temps obligatoires. Depuis quelques années, la mesure de la glycémie 60 minutes après l’administration de 75 g de glucose, est devenue une pratique de plus en plus courante. Cette pratique semble être plus fiable en post HGPO chez des sujets dont le profil glycémique normal et qui ont une glycémie à 60 minutes supérieure ou égale à la valeur de 1,55 g/L.

2015
BOUSHABA S, Belaaloui G. Etude de la valeur prédictive de la fragmentation d'ADN spermatique pour le succès de la fécondation in vitro par microinjection intracytoplasmique de spermatozoïde. Batna Journal Of Medical Sciences. eISSN : 2437-0665.http://batnajms.com/images/PDF/BJMS2/Num2/28_BJMS_2_Abstracts_4JAM.pdf, Décembre . 2015;2 (2) :221-230.
Belaaloui G, Kaabi B, Benbrahim W, Hamizi K, Sadelaoud M, Toumi W, Bounecer H. Etude des polymorphismes –C/G 1291 et G/A 1780 du gène ADRA2A dans le cancer du sein. Batna Journal Of Medical Sciences. décembre 2015. eISSN : 2437-0665.http://batnajms.com/images/PDF/BJMS2/Num2/28_BJMS_2_Abstracts_4JAM.pdf. 2015;2 (2) :221-230.
BOUSHABA S, Belaaloui G. Study of the relation between the sperm DNA fragmentation and the age and the smoking in unfertile and subfertile men. Proceeding des 3ième journées des sciences de la Nature et de la Vie. 2015 :31-35.
Belaaloui G. La maladie de Crohn : entre le déterminisme génétique et l’espoir épigénétique. Batna Journal Of Medical Sciences. eISSN : 2437-0665.http://batnajms.com/images/PDF/BJMS2/Num1/11_BJMS_2_Belaaloui.pdf, Juin. 2015;2 (1) :45-49.
Belaaloui G. La génétique humaine : plus qu’un simple engouement, une nécessité !. Batna Journal Of Medical Science. eISSN : 2437-0665.http://batnajms.com/images/PDF/BJMS2/Num1/09_BJMS_1_Belaaloui.pdf, Juin. 2015;2 (1) :1-39.